dimanche 21 novembre 2010

Un dernier vidéo

Je ne pensais pas avoir le temps de mettre en ligne ce plan séquence tournée dans la mosquée de Jama Masjid adjacente à la ville fantôme de Fatehpur Sikri, un plan qui rend compte de la vie indienne, ici dans un environnement musulman.

J'aurais pu intituler ce film: "J'ai trouvé mes souliers!"

samedi 20 novembre 2010

Fin de voyage

Après déjà un mois de pérégrination, voilà venu le moment de rentrer à la maison.  Nous sommes présentement de retour à Delhi et nous prendrons un vol cette nuit vers Amsterdam, puis Montréal que nous atteindrons lundi en fin d'après-midi.

J'avais dans la tête plusieurs autres textes, vidéos et images à mettre en ligne.  De même, j'aurais bien aimé avoir pu répondre à tous vos commentaires.  Vous aurez sans doute compris qu'avec les enfants et l'Inde dans toute sa complexité fascinante,  le temps était très limité pour mettre à jour régulièrement ce blogue.  On verra bien si à mon retour je décide d'ajouter quelques autres messages.

En attendant, merci mille fois de nous avoir suivi dans nos péripéties indiennes.  À très bientôt!

Jef

Animaux

En guise de conclusion, voici un bilan de nos rencontres avec la faune indienne.



L'Inde est indienne

Je lis presque quotidiennement le Times of India, le grand quotidien de ce pays. Sa lecture tend à confirmer une impression qui ne me quitte pas depuis que je suis ici: L'Inde est un puissant aimant. Sa culture est telle que ce presque continent semble se suffire à lui-même. Les nouvelles occidentales ne sont bien souvent qu'un entrefilet dans le Times of India. À une époque où le cahier Arts et Spectacles de nos quotidiens sont remplis de critiques de films ou de disques américains, il est surprenant de voir que les productions et le star system indien occupe à peu près tout l'espace médiatique. En trois semaines, je pense que je n'ai vu qu'une pub annonçant un film occidental (Harry Potter, pour ne pas le nommer). Autrement, l'Inde parle de ses sports, de sa culture, de sa politique. Dans la rue comme à la télé, on n'est pas envahi par les pubs de produits occidentaux, mais plutôt par des produits indiens (aliments, produits pour auto, forfaits pour cellulaires). Les camions, voitures et tuk-tuks Mahindra et Tata sont partout. Ça semble une évidence mais dans bien d'autres pays on est carrément envahi par la culture américaine. Le milliard d'individus qui vivent en Inde constitue une sorte de centre de gravité suffisant pour se passer en partie de ce qui se passe ailleurs.

Le tout d'ailleurs ne sent pas le renfermé. La culture et la politique semblent bien vivantes. Toutes les attractions touristiques ici sont d'abord et avant tout soutenues par le tourisme indien, les étrangers meublant une infime partie des hotels et restaurants qui se trouvent sur notre chemin. Ils réinventent leur culture pour lui donner une saveur actuelle sans la dénaturer. De fait, malgré les bidonvilles aux abords des villes, malgré la préoccupante dispersion des ordures dans l'environnement, malgré la mendicité courante, on ne voit pas pour ainsi dire de dos courbés, on ne perçoit que peu de fatalisme. On sent plutôt un vent d'optimisme malgré la taille des défis à relever. L'Inde serait-elle en marche?

mercredi 17 novembre 2010

Bulletin de circulation

Bouchons de circulation à Montréal? Rallentissements importants? Chaussée encombrée? Que nenni! Pour vous mettre de bonne humeur, deux extraits vidéos de la circulation indienne. “Mais il a choisi de montrer les pires extraits vidéos!” vous entends-je dire. Ce à quoi je réponds: “Évidemment!”

Bonus: identifiez la règle de circulation qui a été respectée! J'attends vos réponses.


mardi 16 novembre 2010

Rajasthan

Nous avons passé quelques jours à Jaipur, ville d'entrée du Rajasthan. Le Rajasthan, c'est un vieux rêve. Ces villes perdues au bord du désert m'appellent depuis toujours, l'architecture de ces palais somptueux, le charme envoûtant des voiles colorés habitant mon imaginaire de petit garçon bercé de contes. Même si nous n'avons fait que passer, même si j'aurais bien aimé étirer la route jusqu'à Jaisalmer, le peu que j'en ai vu va continuer à bercer mes rêveries.


L'entrevue

Et on poursuit ces chroniques débridées de cette Inde qui l'est tout autant. Au menu du jour, une entrevue avec deux des protagonistes du voyage.



dimanche 7 novembre 2010

Bilan familial

Après un peu plus d'une semaine de voyage, voici un petit bulletin de chacun

Grand Garçon:

De nous tous, celui qui s'est adapté le plus rapidement au voyage.  Le décalage horaire a été absorbé rapidement et il dort bien à toutes les nuits; que bébé pleure ou non ne change rien à son sommeil.  Il mange bien et boit bien.   Il a été le moins affecté de nous quatre par la pollution de Delhi.  Ses intérêts sont multiples: Himalayas, singes, éléphants, vaches sacrées, jus de mangue...  Il est curieux et enjoué.  Les déchets qui jonchent le sol, la mendicité et les handicapés le font réfléchir mais une bonne conversation avec lui semble répondre à ses questions.  Son caractère varie en fonction de la fatigue mais globalement on réussi assez bien à le contenir, la promesse d'un jus de mangue s'il se comporte bien étant une source de motivation plus que suffisante.

Gros Bébé

Bébé dort maintenant mieux les nuits et se rendort plus facilement après un réveil nocturne.  Une petite toux demeure depuis notre passage à Delhi mais qui n'a jamais été accompagnée de fièvre.  On veille au grain et on gère ça. Il mange moins qu'à Montréal mais boit plus du lait de maman.  Il a au moins un très bon repas par jour.  Il fait de nombreuses petites siestes dans le porte bébé durant la journée.  Il joue avec Léonard et va deux fois plus vite à 4 pattes.  Il aime bien aller explorer les zones interdites de la chambre d'hôtel, soit la chambre de bain et l'entrée jonchée de sandales, souliers et poussettes ayant été tous en contact avec le sol indien (pays de vaches sacrées, n'est-ce pas...).   Autrement, bébé demeure souriant et rieur.  De loin le plus populaire de nous tous: les Indiens s'extasient quotidiennement devant sa petite binette blanche et les disques durs des ordinateurs indiens seront bientôt saturés de photos de Philémon.   Les serveurs du restaurant aime bien le promener en poussette question de nous laisser manger.  Bébé s'endort alors.  Il faudra se ramener des enregistrements audio en langue indi: peut-être que bébé associe cette langue avec dodo!

Les parents

Plus fatigué et stressé que leurs enfants, c'est certain.  Après tout, veiller sur le petit monde n'est pas une mince tâche: hygiène, rappel de sécurité, vérification des petits symptômes de tous et chacun, planification des journées, gestion du sommeil et de l'alimentation, achat de couches et d'eau,...  Malgré tout, le sourire de nos enfants nous enchantent et on réussi graduellement à se sentir plus détendu et à plus profiter du voyage.  Marie se délecte du thé à la cardamome et Jef lit quotidiennement son Times of India.  On réfléchit et discute sur l'Inde et ses habitants.  On se garde un peu de temps pour vous donner des nouvelles.   L'Inde est évidemment une destination plus difficile que l'Europe quand vient le temps de voyager avec des enfants mais globalement, nous sommes satisfaits de notre préparation.  Les journées incluent plusieurs heures à l'hotel pour décompresser.  Nous n'avons fait aucun oubli majeur en ce qui concerne vêtements, accessoires, trousse de toilette ou de santé.  Un peu plus reposé et en santé, les prochains jours devraient être encore meilleurs pour tous!

samedi 6 novembre 2010

Tabla

Le tabla est une sorte de jembé qui caractérise fortement la musique indienne. L'accompagnement devient souvent le point d'intérêt tellement les variations sonores et rythmiques sont nombreuses et inventives. Pour vos oreilles et vos yeux, voici un petit extrait d'un concert auquel on a eu droit.

Gastronomie

Notre première St-Valentin, 1993.  Marie me propose d'aller manger dans un petit restaurant indien rue St-Laurent. Dehors, c'est la tempête: on enjambe les bancs de neige pour s'y rendre.  Dedans, c'est le ravissement d'un Shawiniganais pour une cuisine qu'il ne connaît pas mais qui va devenir sa favorite.

Une des meilleures raisons d'aller en Inde est pour la gastronomie.  J'avais entendu déjà plusieurs personnes me dire comment c'était succulent et je vous le confirme: c'est bien meilleur que tout ce que vous pouvez avoir goûter ailleurs!  Dans des petits restaurants sans nom de Rishikesh, on sert des caris de légumes à se rouler par terre accompagnés des naans chauds et moelleux.  On déchiquète les chapatis pour les plonger dans des dhals jamais ternes.  En arrivant à Rishikesh, j'ai goûté à mon meilleur repas indien à vie : cari de légumes variés et naan.  C'était avant de goûter à celui d'hier: riz kashmiri et dahl à je ne sais plus quoi mais maudit que c'était bon.  C'est vraiment savoureux et notre séjour entame à peine sa deuxième semaine!  Les plats sont relevés juste ce qu'il faut et il y a toujours des plats très doux qui peuvent convenir à Léonard.

Le thé est aussi offert en diverses déclinaisons.  À part les traditionnels thé noir et chaï, le thé à la cardamome (qui a la faveur de Marie) est onctueux et tend plus vers le chocolat chaud que le thé.  Le lemon tea s'inscrit également parmi mes favoris.  Rien de mieux comme breuvage chaud en phase avec le temps ensoleillé.  On est encore au stade de la découverte mais chaque repas est une occasion de faire de nouvelles découvertes. Même Hari, notre guide à Rishikesh, m'a promis de me montrer une vraie recette de cari d'agneau.  Mmmm!

Les Indiens sont à classer parmi les cuisiniers hors pairs à mon humble avis.  Le test ultime quand on voyage à l'étranger: manger un plat connu de chez soi.  Il y a souvent un menu local et un pour gringo avec moult pizzas, burgers et pâtes. Hors très souvent, on en ressort franchement déçu.  Je me rappelle notamment de spaghettis commandés en Syrie et en Équateur qui étaient infectes.   Il vaut souvent mieux ne pas trop s'aventurer en dehors de la cuisine locale parce que les recettes occidentales y sont assez mal interprétées.   Or deux exceptions majeures jusqu'ici dans nos périples: le Vietnam et l'Inde.  Dans les deux cas, non seulement vous pouvez vous attendre à ce que la lasagne soit bonne mais elle pourrait en outre avoir une petite touche locale qui rend le plat unique.  Bon souper!

Notre top 5 destination gastronomique:
  1. L'Inde: pour tout ce que je viens de dire et pour tout ce qui s'en vient!  Miam, miam!
  2. Le Vietnam: même dans la rue c'était excellent.
  3. La France: on salivait juste en faisant l'épicerie!
  4. La Syrie: habituellement je ne suis pas entrée et buffet froid.  Or, dans un certain restaurant d'Alep, on grognait de bonheur devant ces assiettes de mezze
  5. La Turquie: je fais des köfte sur le bbq chaque été en me rappelant ceux d'Istanbul.  Les kebabs y étaient excellent et que dire des loukoums et autres pâtisseries!

Promenade dans la jungle

Nous sommes à Rishikesh, petite ville entourée des premiers contreforts de l'Himalaya et connue pour être la capitale du yoga.  Ce jour, nous avons fait une petite balade dans la jungle.  En voici quelques images.



Inde.tv

On aime bien regarder les vidéos clips des pays que l'on visite. Rien de mieux pour se mettre de bonne humeur tellement c'est mauvais la plupart du temps. La musique est souvent quétaine, faisant grand place aux claviers Casio. Les filles ont des coiffures hors du temps et les gars arborent une improbable moustache. Leurs pas de danse sont approximatifs. Les petites histoires d'amour autour desquelles tournent à peu près tous les clips sont à hurler de rire. Le tout simple figé d'un point de vue culturel, l'originalité musicale du pays devenant très souvent un carcan. La réalisation du tout est équivalente à nos réalisations au CEGEP au début des années 90. Or, en Inde il n'en est rien: c'est excellent...

La musique est actuelle, les danses maîtrisées et les images léchées. Non seulement c'est bon et créatif, mais en plus ça reste indien à tous les points de vue. J'ai vu des clips mélangeant Bollywood et flamenco ou atmosphère des années 70 et ça marchait! Un tour de force. Les chanteurs et chanteuses sont des pétards et on n'a rien à envier à comment on produit à l'ouest.

La machine semble tellement bien huilée que j'y vais d'une petite prédiction: d'ici une décennie, vous verrez de plus en plus d'artistes d'origine indienne percer le showbizz occidental: ils offriront une musique entraînante et exhubérante de grande qualité sur nos planchers de danse comme ce fut le cas pour la musique latino et africaine. En outre, le tout pourra être en anglais puisque c'est une langue usuelle ici. Les filles délaisseront le baladi pour prendre des cours de danse style Bollywood.  Dites vous bien que s'il risque d'en être ainsi pour la musique, ce pourrait également être le cas pour le cinéma indien dont l'industrie est la plus importante au monde. L'Inde a la cote et pas seulement du point de vue économique. Préparez-vous pour la future India Invasion!

Un petit mot de Léonard

Contraste

mardi 2 novembre 2010

Vos commentaires

Un court mot pour vous dire que j'ai changé les paramètres du site pour vous permettre de laisser vos commentaires après les textes/photos/vidéos.  Les paramètres par défaut ne permettaient qu'aux détenteurs d'un compte Gmail de laisser un commentaire.  Maintenant, tout le monde devrait pouvoir.  Si vous avez un problème, laissez-le moi savoir!

lundi 1 novembre 2010

Choc culturel?

Oui il y a beaucoup de monde (quoiqu'à part dans Old Delhi, on ne sent pas vraiment envahi. On ne ressent pas le pays au milliard d'habitants), oui il y a la circulation chaotique (mais moins qu'u Vietnam ou en Syrie), oui il y a la difficulté à se faire comprendre (l'anglais est approximatif chez la plupart), oui il y a la pauvreté, la mendicité. Mais franchement, je ne peux pas dire que j'ai ressenti un choc à ce niveau. Pas de choc culturel (malgré les religions), pas de choc visuel (malgré les ordures, la poussière), pas de choc culinaire (en fait, c'est plutôt excellent!).



Un seul choc pour ma part: le choc respiratoire. Delhi est polluée. Nous n'avons pas idée de ce qu'est vraiment la pollution. Les alertes au smog en vigueur à Montréal sont de la petite bière avec la réalité quotidienne de Delhi. Le ciel est blanc, jaune. Le lever du soleil permet de le regarder en plein visage, rougeoyant, sans cligner des yeux tellement les particules en suspension dans l'atmosphère sont en quantité importante. Le matin est particulièrement éprouvant: pour aller à mon congrès, en soit une marche de 10 minutes, je respire littéralement à travers mon mouchoir ou ma manche. Je n'ose pas imaginer les épreuves d'athlétismes aux jeux du Commonwealth... L'odeur nous a frappés dès notre arrivée à l'aéroport. Est-ce que ça vient des véhicules ou des petits feux de bois ou de charbon allumés ça et là pour cuire les repas? Je ne sais pas. La ville n'est pourtant pas un îlot de béton: de grans parcs existent un peu partout et de grands arbres matures bordent à peu près toutes les rues. Mais ce n'est évidemment pas assez. Je tousse comme un fumeur, bordel! Vivement l'air des montagnes de Rishikesh.

Décalage horrible

Combien de temps ça prend pour s'habituer à un décalage horaire? J'ai déjà entendu dire que c'était quelque chose comme un journée pour une heure de décalage. Mon expérience me dit qu'en général c'est quand même plus rapide que ça, qu'après 2-3 jours on est généralement fonctionnel et on fait de bonnes nuits et ce peu importe la destination. La vraie question en fait c'est combien de temps ça prend pour des parents qui voyagent avec des enfants. La réponse: après que tous les enfants soient habitués! On ne peut tout de même rester couché quand la marmaille fait le party à 3h00 du matin!

Léonard s'est habitué très rapidement: après deux jours il faisait des nuits à peu près complètes. Pour bébé Philémon, disons que ce n'est pas encore optimal. Et quand bébé pleure, pleure, pleure malgré les berceuses et l'allaitement, il ne reste plus qu'à se lever et faire le tour des corridors désertés de l'hotel jusqu'à ce que dodo s'en suive. Ou encore jouer dans la salle de bain, porte fermée pour ne pas réveiller les autres. Vous aurez compris qu'on a bien hâte de retrouver notre sommeil à notre tour. Ne vous en faites pas: on fait des millions de siestes! On avait prévu le coup pour Delhi.  Et depuis deux jours, bébé dors bien!

L'effet Sinimi Mouranthi

N'aller pas chercher dans le dictionnnaire des noms propres: ce n'est pas un ancien premier ministre indien,une divinité hindouiste ou un quelconque gourou de Rishikesh. Sinimi, c'est Philémon. C'est le surnom qu'à trouvé Léonard pour son frère. Il s'approche de lui et dit d'une voix forte: “SINIMI! Mouranthi.” Philémon rit un peu en l'entendant. Peut-être qu'il pense que c'est son vrai nom. Je ne sais pas de quel partie du cerveau de Léonard ça vient mais c'est en tous les cas antérieur à notre arrivée en Inde.

Vous vous demandez c'est comment de voyager avec Philémon dans le porte-bébé? Voilà une partie de la réponse! 

20 heures

C'est en gros le temps que cela a pris pour nous rendre en avion de Montréal à Delhi , en comptant l'escale de trois heures à Amsterdam. Deux vols qui se sont relativement bien passés: les deux enfants ont réussi à dormir quelques heures, Bébé plus que Grand-Frère. Nous étions dans la dernière rangée de l'avion et une bassinnette était installée au dessus de nos têtes. Papa et Maman s'en sont plutôt passés car il fallait tout de même veuiller au grain sur le petit monde. Léonard a été particulièrement extraordinaire, ayant été relativement calme durant les deux vols. On prévoyait que la réclusion allait lui donner envie de sauter partout après 7 heures de vol mais il n'en fut rien. Mais, à bien y penser, avec les nouveaux systèmes vidéos intégrés dans chaque banquette, quel enfant de nos jours ne rêverait pas de passer plusieurs heures à regarder son film préféré, à boire du jus de pomme sur demande ou à avoir à sa portée papa et maman qui n'ont pas de tâche contraignante pour les empêcher de jouer au Playmobil avec lui autant qu'il le souhaite!

À propos, pour les deux fistons et les parents, Schipol (l'aéroport d'Amsterdam) a été une révélation: on y a prévu un véritable petit parc où les enfants peuvent grimper et glisser. De quoi chasser la fatique accumulée. Bébé a pu se traîner à 4 pattes sur une chouette moquette, une section de l'aéroport ayant été transformé en petit salon avec télé et fauteuils plus confortable que ce qu'on nous offre partout ailleurs. On trouve même une salle fermée remplie de bassinettes pour endormir bébé dans un atmosphère feutrée le temps d'une escale. Vive l'Europe du Nord pour sa vision unique!


Les Rescapés

Scénario: une petite famille bien de son temps abouti dans un monde qu'ils ne reconnaissent plus tout à fait et vivent de ce fait un tas d'aventures hors du commun.

Évidemment, je ne parle pas ici de l'émission de télévision qui joue en ce moment, mais bien de notre présence en Inde. Philémon 8 mois, Léonard 5 ans, Marie et Jean-François (dont je tairai les âges vénérables) partent pour un mois à la découverte de l'Inde. Une présentation des travaux de maîtrise de Jef dans une conférence internationale à Delhi sur les lésions à la moelle épinière ayant retenu l'attention du comité organisateur, nous avons planifié lentement mais sûrement cette escapade. Au gré des expériences vécues (et des connexions internets fiables), je vous partagerai quelques unes de ces anecdotes.

Jef